Nigeria : confusion et agacement lors du procès de 47 hommes accusés d'homosexualité
Témoins absents, accusations contradictoires, juge exaspéré : la confusion a dominé mercredi 5 février les échanges lors du procès de 47 hommes accusés d'homosexualité, un délit passible de 14 ans de prison au Nigeria.
« La façon dont vous traitez cette affaire est une farce ! », s'est emporté le juge de la Haute cour fédérale de la capitale du Nigeria, Rilwan Aikawa, à l'intention de la partie civile - la police nationale -, qui a une nouvelle fois échoué à produire un témoin.
Les 47 inculpés, qui avaient été arrêtés dans un hôtel de Lagos lors d'un raid de la police en août 2018, sont accusés d'avoir participé à une « soirée d'initiation gay », notamment « d'avoir commis des actes homosexuels ». Tous ont plaidé non coupable.
La police nationale, partie civile dans cette affaire, a échoué à plusieurs reprises à produire les témoins qui devaient appuyer sa réquisition devant la Haute cour fédérale de Lagos.
Rebondissements judiciaires
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