Spécial 1er décembre/ Entretien avec Caroline Semaille, épidémiologiste: « On découvre 150 fois plus de séropositivités chez les gays que chez les hommes hétérosexuels. »

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"Pas de diminution des découvertes de séropositivité chez les homosexuels". Le titre du chapitre de l'enquête du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consacré au VIH a le mérite de la clarté. Dans sa simplicité, elle met brutalement en lumière l'échec des politiques publiques mais aussi celui d'une communauté à faire face à l'épidémie et à en […]

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“Pas de diminution des découvertes de séropositivité chez les homosexuels”. Le titre du chapitre de l’enquête du Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) consacré au VIH a le mérite de la clarté. Dans sa simplicité, elle met brutalement en lumière l’échec des politiques publiques mais aussi celui d’une communauté à faire face à l’épidémie et à en maîtriser l’impact.  Si le VIH semble stagner voire diminuer parmi les hétérosexuels, ce n’est pas le cas chez les gays. Ils représentent 38 % des découvertes de séropositivité en 2007 et la situation se détériore. En terme épidémiologique, cela donne ceci : “Cette tendance à la hausse, observée uniquement chez les homosexuels, peut faire suspecter une incidence du VIH en augmentation, si on suppose que le niveau de dépistage est resté constant dans cette population. L’augmentation du nombre de découvertes au stade de primo-infection chez les homosexuels, traduit un recours au dépistage encore plus précoce qu’auparavant et…

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