Musique: Ulrich Corvisier, le cabaret version « corpuchic »
Ulrich Corvisier est un chanteur élégant, presque trop. Une sorte d'asperge art déco, naturellement élégant comme d'autres naissent poilus, promenant son androgynie toute en longueur avec une fraicheur bonasse (vous l'imaginez snob, il est très gentil garçon, avec un naturel désarmant). Jadis il fut mannequin, puis il voulut chanter. Retrouvez-le à l'Essaïon Théâtre, à […]
Ulrich Corvisier est un chanteur élégant, presque trop. Une sorte d’asperge art déco, naturellement élégant comme d’autres naissent poilus, promenant son androgynie toute en longueur avec une fraicheur bonasse (vous l’imaginez snob, il est très gentil garçon, avec un naturel désarmant). Jadis il fut mannequin, puis il voulut chanter. Retrouvez-le à l’Essaïon Théâtre, à Paris, du 8 au 10 janvier. Il y revisite le répertoire de Jean Tranchant. Vous avez remarqué comment, dans les émissions de télé-réalité chansonnière, on ne parle jamais du choix du répertoire, la chose sans doute la plus capitale pour un chanteur. Ulrich s’est mis en quête, et il est tombé amoureux du répertoire de Jean Tranchant (1904-1972). Jean Tranchant fut le précurseur de Trenet qui a finit par le supplanter. Ancien affichiste décorateur, il a introduit la poésie moderne dans la chanson, s’inspirait plus d’un Paul-Jean Toulet que des surréalistes et Cocteau fut son…
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