Le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas et le Centre LGBT Paris IDF s’inquiètent des déclarations d’Ali Treki
Pour Ali Treki (photo), président de l'Assemblée générale de l'Onu, l'homosexualité n'est "pas acceptable".
Les déclarations du président de la 64e session de l’Assemblée générale des Nations Unies, Ali Treki (photo), qui estime que l’homosexualité n’est « pas acceptable », inquiètent. Pour Maxime Verhagen, le ministre des Affaires étrangères des Pays-Bas (avec qui la France et Rama Yade ont présenté l’énoncé conjoint sur la dépénalisation universelle de l’homosexualité à l’Onu en décembre dernier), « un président d’Assemblée générale de l’Onu ne devrait pas dire ce genre de choses ». Pour sa part, le Centre LGBT Paris IdF souligne dans un communiqué que « le président de cette Assemblée se doit d’être le garant du caractère sacré et inaliénable des droits humains, de tous les droits humains sans exception aucune. À l’évidence, M. Treki considère que la protection des personnes LGBT et de leurs droits dans le monde entier, ne relève pas des droits humains. Les représentants à l’Onu des pays qui ont signé la Déclaration de décembre dernier doivent…
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