Opinions & Débats: « Oui à la généralisation du dépistage du VIH. Mais vite! », par Christophe Martet
Les recommandations de la Haute autorité de santé (HAS) sur le dépistage du VIH ne sont pas révolutionnaires et pas très nouvelles. Ce qui le serait, c'est que Roselyne Bachelot les applique.
La scène se passe il y a moins d’un mois dans un grand laboratoire parisien d’analyses médicales. J’attends mon tour quand arrive à l’accueil un homme d’une trentaine d’années. L’infirmière lui tend une enveloppe. Il lit la lettre, parle avec l’infirmière. Elle lui répond suffisamment fort pour que je l’entende : « Non, ce résultat correspond à la situation avant la prise de risque, il faudra refaire un test ». Bonjour la confidentialité et les bonnes pratiques médicales en matière de rendu de dépistage… MAL FAIT, MAL PROPOSÉ, MAL EXPLIQUÉ Cette anecdote vient souligner ce que les rapports fustigent année après année : le dépistage est mal fait, mal proposé, mal expliqué. Et ceci explique en grande partie pourquoi des dizaines de séropositifs (40000 selon le rapport de la Haute autorité de santé – HAS) ignorent qu’ils ou elles le sont, faute d’information ou d’accès au test. Les recommandations de la HAS (lire notre…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- Le dépistage des IST gratuit pour les moins de 26 ans
- Sida : un traitement prometteur 1.000 fois moins cher en version générique, selon des chercheurs
- Le dépistage de 4 IST bientôt gratuit en laboratoire pour les jeunes, sans ordonnance
- Sidaction 2024 : 3,87 millions d'euros de promesses de dons, un montant similaire à l'an passé