Tender Forever: « Quand on fait de la musique en tant que femme, il est difficile de ne pas être féministe »
De retour avec "No Snare", un troisième opus électro folk pop hypnotique, Tender Forever se produit à Clermont-Ferrand ce soir et à Paris demain. Rencontre.
Remarquée en 2006 avec l’album The Soft and The Hardcore, déclaration d’amour à sa copine, l’artiste française expatriée aux États-Unis a fait du chemin. Après Wider, elle reprend du service avec No Snare, un troisième opus électro folk pop hypnotique. Rencontre. Pourquoi t’es-tu envolée aux États-Unis ? Pas mal de gens m’ont donné envie de faire des choses et m’ont montré que c’était possible. J’ai donc décidé de vendre tout ce que j’avais en France et de m’offrir un billet pour Olympia. J’ai commencé par donner quelques concerts dans un grenier. Un soir, Calvin Johnson, du label K records, m’a remarquée et m’a demandé si je voulais enregistrer. J’étais à un croisement de ma vie et j’ai appuyé sur le gros bouton vert. Il parait que tu n’as rien signé avec le label. S’agit-il uniquement d’un accord oral ? En effet, chez K records, nous travaillons dans la confiance. Nous avons tous…
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