Sebastián Lelio : « Dire que "Désobéissance" est un film lesbien me paraît réducteur, mais je comprends que des gens le définissent ainsi »
Celui à qui l'on doit le sublime « Une femme fantastique », et aujourd'hui « Désobéissance » s'est entretenu longuement avec Komitid, l'occasion d'aborder son attachement aux histoires LGBT+ qu'il traite avec un profond respect.
Récompensé lors de la cérémonie des Oscars pour le sublime Une femme fantastique, Sebastián Lelio était attendu au tournant. C’est avec l’adaptation d’un best-seller que le réalisateur chilien revient. Encensé outre-Atlantique et outre-Manche, Désobéissance est l’histoire d’un triangle amoureux dans la communauté juive-orthodoxe de Londres : après des années loin des siens, Ronit revient au bercail pour assister aux funérailles de son père, figure respectée de la communauté juive-orthodoxe de la banlieue londonienne. Elle retrouve Esti, son amour de jeunesse, et découvre avec stupeur qu’elle a épousé Dovid, son meilleur ami d’enfance. Komitid a rencontré Sebastián Lelio lors de son passage à Paris. Comment avez-vous découvert le livre de Naomi Adelman ? Il est arrivé à moi comme par magie. Rachel Weisz avait acheté les droits du livre et son associée la productrice Frida Torresblanco m’a contacté pour me raconter les éléments de base de l’histoire et le fait que Rachel allait…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?