Suspension de « Don’t ask, Don’t tell »: à la recherche des « énormes conséquences »
Aux États-Unis, suite à la décision historique d'une juge fédérale de suspendre DADT, un site internet tente de prouver qu'il n'y a pour l'instant aucune "conséquence néfaste" telles qu'annoncées par le ministre de la Défense.
Depuis plusieurs mois, l’administration Obama retarde l’abrogation de la loi dite « Don’t ask, Don’t tell » (DADT, « ne pas demander, ne pas dire »), qui interdit aux militaires gays et lesbiennes de faire leur coming-out, prétextant qu’une abrogation trop précipitée, trop hâtive, pourrait avoir de graves conséquences sur les troupes déjà engagées dans deux guerres. Une attente insupportable et totalement injustifiée pour les associations LGBT et les défenseurs des droits humains. CONTRAIRE À LA CONSTITUTION Le 12 octobre, la juge Virginia Phillips, du tribunal fédéral de Los Angeles, a finalement exigé que l’administration Obama suspende immédiatement toute exclusion de l’armée fondée sur cette loi, qu’elle estime contraire à la Constitution. Une décision historique ! Pourtant, rien n’est encore gagné : le ministère de la Justice pourrait encore geler cette injonction ou se tourner vers la cour d’appel fédérale de Californie. Le ministre de la Défense Robert Gates et le chef de l’armée Michael Mullen,…
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