VIH chez les gays : les indicateurs sont au rouge

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En 2009, la situation de l'épidémie chez les gays ne s'est pas améliorée, au contraire. Trois indicateurs sont particulièrement alarmants.

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L’année dernière, en 2009, la situation de l’épidémie chez les gays ne s’est pas améliorée, au contraire. Trois indicateurs, analysés dans le Bulletin épidémiologique hebdomadaire (BEH) du 30 novembre, et présentés aujourd’hui, lundi 29 novembre, lors de la conférence de presse de la nouvelle secrétaire d’État à la Santé, Nora Berra, sont particulièrement alarmants. Si en 2009, dans l’ensemble de la population, le nombre de personnes ayant découvert leur séropositivité est en légère augmentation, celle-ci est due uniquement à l’augmentation des cas de séropositivité par rapports homosexuels. Sur les 6700 contaminations découvertes l’année dernière, 2500 concernent des homosexuels. En 2007 et 2008, le nombre de découvertes de séropositivité chez les hommes contaminés par rapports homosexuels s’était stabilisé autour de 2 300. Concernant les homosexuels diagnostiqués en 2009, 38 % d’entre eux ont été contaminés par un partenaire occasionnel, 26 % par un partenaire anonyme et 20 % par un partenaire stable (pour 16 %,…

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