Ciné: Islam et homosexualité au cœur de « Shahada »
Le premier long métrage de Burhan Qurbani croise les histoires de trois musulmans vivant à Berlin, dont un jeune gay qui ne peut vivre au grand jour son histoire d'amour.
Shahada en arabe signifie « témoignage de foi ». La Shahada, l’un des piliers de l’Islam, est une profession de foi qu’on peut traduire ainsi : « Il n’y a point d’autre Dieu qu’Allah et Mohamed est Son messager ». Comment concilier foi et désirs, pratique religieuse et modes de vie, parfois en contradiction ? Telle est la question à laquelle le film Shahada (ce mercredi dans les salles) tente de répondre, en croisant les histoires de trois jeunes musulmans vivant à Berlin, dont celle de Sammi (à droite sur la photo), jeune gay qui ne peut vivre au grand jour son histoire d’amour avec Daniel (à gauche). « FILM À MESSAGE » Film choral, donc, mais dont la forme même est souvent sa principale faiblesse : à vouloir entremêler trop d’histoires, Shahada perd en force. Le premier long métrage de Burhan Qurbani revêt alors le costume un peu trop voyant du « film à message », ce qui n’est pas…
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