Moscow Pride: Abandon des poursuites contre l’agresseur d’Elena Kostyuchenko
L'expertise médicale, réalisée près de trois mois après les faits, n'était pas concluante, l'affaire a été classée.
L’expertise médicale n’était pas concluante, l’affaire a été classée. L’agression de la journaliste et militante Elena Kostyuchenko lors de la gay pride de Moscou en mai dernier a pourtant bel et bien eu lieu, personne ne le nie, même si elle a été classée en hooliganisme et non comme agression motivée par la haine homophobe. L’auteur a été identifié, rapporte Novaya Gazeta, le journal pour lequel travaille Elena Kostyuchenko, il s’agit de Roman Lisunov, membre du mouvement Fraternités orthodoxes. Mais selon la police, les expertises médicales ne permettent pas de prouver que l’agression avait affecté la santé de la jeune femme. TROIS MOIS APRÈS LES FAITS Pourtant, selon Ilnur Sharapov, l’avocat d’Elena Kostyuchenko, cité par le Moscow Times, le Code pénal prévoit que des poursuites puissent être engagées dès qu’une agression cause une douleur physique, même si les effets ne durent pas. Après l’attaque, Elena Kostyuchenko avait passé une semaine…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides