Le Conseil national du sida inquiet du maintien de l’interdiction des soins de conservation pour les personnes décédées du sida
Le CNS prône l'application des mesures d'hygiène universelles pour en finir avec cette interdiction rejetée par tout le milieu associatif.
En France, on meurt moins du sida mais on en meurt encore. Et lors des opérations funéraires, certaines pathologies interdisent la pratique de soins conservatoires. Il s’agit en particulier des hépatites B et C, de la maladie de Creutzfeld-Jakob et de l’infection par le VIH. PRÉCAUTIONS UNIVERSELLES Le gouvernement s’apprête à publier un arrêté pour maintenir cette interdiction. Le Haut Conseil de la santé publique justifie cette interdiction par le fait que les règles d’hygiène ne seraient pas toujours respectées par les thanatopracteurs. Mais le Conseil national du sida (CNS) dans son dernier communiqué du 20 décembre, « considère, au contraire, qu’aucun argument scientifique ne peut justifier une interdiction fondée sur le statut sérologique avéré ou supposé de la personne défunte, dès lors que des précautions universelles sont suivies. Ces précautions se révèlent particulièrement nécessaires en matière d’opérations funéraires car tout corps de personne décédée doit être traité comme une source…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- Le dépistage des IST gratuit pour les moins de 26 ans
- Sida : un traitement prometteur 1.000 fois moins cher en version générique, selon des chercheurs
- Le dépistage de 4 IST bientôt gratuit en laboratoire pour les jeunes, sans ordonnance
- Sidaction 2024 : 3,87 millions d'euros de promesses de dons, un montant similaire à l'an passé