Ciné: Les étranges «mouvements du bassin» de HPG
Le nouveau film du célèbre hardeur est foutraque, pas dénué d'une certaine poésie mais avec de grosses montées d'ennui.
Perplexe. C’est l’état dans lequel nous étions à la sortie de l’une des projections de presse des Mouvements du bassin, le nouveau film de HPG, qui sort en salles ce mercredi. Un peu amusé, légèrement ému, mais pas vraiment emporté. Comme si le célèbre hardeur, qui s’éloigne ici de l’autofiction (quoique…), chouchou de la Cinémathèque française et de la presse branchée, s’aventurait dans plusieurs chemins sans trouver son film au bout, nous laissant irrémédiablement sur le bord de la route. Hervé (HPG himself) est un loser. Il est viré du zoo où il travaille parce qu’il déprime les animaux (c’est dire), il est viré du cours de self-defense où il est inscrit parce qu’il en fait des tonnes (voir la séquence très drôle avec le pas commode Jérôme Le Banner) et il se fait maltraiter par son nouveau collègue de travail (impérial Éric Cantona), veilleur de nuit dans une usine…
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