Valérie Pécresse va porter plainte après avoir été traitée d'homophobe par l'adjoint à la mairie de Paris Ian Brossat

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L'élue Les Républicains à la Région Île-de-France n'a pas du tout aimé les propos de l'élu communiste sur Twitter. Celui-ci considérait que Valérie Pécresse était « homophobe un jour sur deux ».

Valérie Pécresse à Bastiat en septembre 2014 - Fondapol / Flickr
Valérie Pécresse à Bastiat en septembre 2014 - Fondapol / Flickr

« Miracle. Désormais Valérie Pécresse n’est homophobe qu’un jour sur deux ». C’est la petite phrase de la discorde entre Ian Brossat, adjoint de la Maire de Paris en charge du logement et la présidente de la Région Île-de-France.


Tout a commencé par un tweet de l’élue Républicaine, rappelant « son combat » contre l’homophobie. Sauf que les internautes ne semblent pas avoir oublié le moment où Valérie Pécresse a défilé en compagnie de la Manif pour tous. Ni celui où elle s’est décidée à nommer des militant.e.s de Sens Commun dans l’organigramme de la Région.

Il n’en a pas fallu plus pour Ian Brossat, élu PCF ouvertement gay en charge du logement à Paris, pour réagir sur Twitter avec un bon mot. « Miracle. Valérie Pécresse n’est homophobe qu’un jour sur deux », écrit-il.

L’affaire aurait pu en rester là, mais la femme politique s’est offusquée sur Twitter, annonçant avoir l’inteb de porter plainte. Contacté par Komitid, le service de presse de la Région Île-de-France confirme qu’une procédure de dépôt de plainte est bel et bien en cours. L’avocat de Valérie Pécresse a d’ailleurs indiqué sur Twitter avoir été mandaté pour y procéder.

Reste que, comme le remarque très bien Hornet, en plus d’avoir marché avec les anti-mariage pour tous et toutes, elle a aussi pris position contre la PMA pour toutes et tous, artisane de la suppression du char de la Marche des fiertés de la région, un temps pour le « démariage des couples »… Bref, Pécresse est connue des militant.e.s LGBT+ francilien.ne.s.

Contacté par Komitid, Ian Brossat n’a pas souhaité s’exprimer, rappelant simplement que l’affaire « était désormais entre les mains de la justice ». Justice qui décidera donc si Valérie Pécresse est homophobe un jour sur deux, sur quatre ou tout le temps.