Kashink: des hommes, des gâteaux, de l’art
Moustachue, artiste refusant de peindre des femmes et soutien du mariage pour tous qui n'envisage pas de se marier, Kashink intrigue. Yagg est allé à sa rencontre.
Kashink, qui doit son pseudo à une onomatopée trouvée dans les comics de son adolescence, entend « casser les codes » du graffiti. Son art, volontiers provocateur, cherche aussi à « susciter la réflexion des gens ». Une « nana dans le graff’ qui ne peint pas de nanas » en réaction aux « clichés du street-art », elle peint des hommes dans des situations inattendues. UN ART MILITANT Souvent assez gros, parfois dotés de trois paires d’yeux et autres attributs étranges, ses personnages expriment des sentiment bien loin de l’homme viril moyen. C’est dans cette même idée d’un art militant ou à tout le moins toujours « réfléchi » qu’elle aborde souvent le thème de l’homosexualité masculine, d’après elle plus tabou dans le milieu des graffeurs que dans l’art contemporain en général. La première fois c’était dès 2011 avec « Gayfitti », une exposition dans une galerie. Puis ce furent deux actions dans les rues avec Act Up-Paris, sur le thème…
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