GUD Nancy: Un militant placé en garde à vue après une provocation homophobe
L'Inter-LGBT et d'autres associations avaient porté plainte contre X pour incitation à la haine et à la violence homophobe en avril dernier.
Si le parquet de Nancy et la police n’ont pas souhaité communiquer à ce sujet, une « source judiciaire » a néanmoins indiqué à l’AFP qu’un militant d’extrême droite a été placé en garde à vue à Nancy hier, jeudi 29 août. Cela fait suite à la plainte contre X déposée par plusieurs associations, dont l’Inter-LGBT, après la publication sur Facebook de visuels incitant à la violence à l’encontre des participant.e.s aux gay prides. Pendant son audition, le prévenu âgé d’une vingtaine d’années a préféré garder le silence. Son profil Facebook parlait pour lui puisqu’il y fait l’apologie de Philippe Pétain et de Léon Degrelle, un ponte de l’extrême droite qui défendait l’idéologie nazie. André Rossinot, maire de Nancy (UDI), avait demandé à ce que la page du GUD Nancy soit fermée sans succès. Dans un communiqué, les associations Équinoxe Nancy Lorraine et Association Nationale Transgenre « se félicitent des premières retombées judiciaires » mais…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- « La Manif pour tous » au gouvernement ? Les droits acquis seront « préservés », assure Barnier
- Zemmour condamné et relaxé en appel dans deux affaires distinctes