Vivre dans un milieu homophobe augmenterait la mortalité des personnes LGB
Selon une étude américaine, l’espérance de vie serait de 12 ans inférieure à celle des homos et bi.e.s vivant dans un milieu tolérant, toutes variables confondues par ailleurs.
« L’homophobie tue. » On connaît tou.te.s le triste slogan lancé par SOS homophobie en France. Une étude américaine de l’école de santé de l’Université de Columbia à New York vient préciser cette funeste réalité. Publiée dans le volume 103 de février 2014 de la revue Social Science & Medecine, elle postule qu’un environnement homophobe augmenterait les risques de mortalité des personnes lesbiennes, gays et bi.e.s, toutes autres variables étant égales par ailleurs. L’espérance de vie de ces personnes serait ainsi réduite de 12 ans par rapport à celle des personnes LGB vivant dans un milieu plus ouvert, explique le Dr Mark Hatzenbuehler, professeur assistant en sciences socio-médicales chargé de l’étude. « Nos résultats montrent que les minorités sexuelles vivant dans des communautés avec des hauts niveaux de préjugés anti-LGB meurent plus tôt que les minorités sexuelles qui vivent dans des communautés aux préjugés moins élevés, et que ces effets sont indépendants des…
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