SOS homophobie: «L’homosexualité est plus acceptée aujourd’hui, mais l’homophobie est encore très violente»
Il y a 20 ans, le 11 avril 1994, des militant.e.s lançaient une ligne d’écoute pour les victimes d’homophobie. L’association SOS homophobie était née.
Plus de 1400 adhérent.e.s, environ 400 bénévoles, 17 délégations régionales, plus de 15 000 élèves sensibilisé.e.s à l’homophobie et la transphobie dans plus de 200 établissements scolaires répartis sur 14 académies. Depuis sa naissance le 11 avril 1994, l’association SOS homophobie, qui n’était qu’une ligne d’écoute à l’origine, a bien grandi. Fondée par un groupes de militant.e.s de la Fraction armée rose (FAR), dix ans après SOS Racisme en 1984, l’idée initiale de l’association est de créer une ligne d’écoute anonyme (N° Azur 0-810-108-135) sur le modèle de ce qui se faisait à Berlin ou New York tout en recensant les marques d’homophobie sous la forme d’un observatoire et en militant aux côtés des autres associations pour les droits des lesbiennes, gays, bi.e.s et trans’. DES MISSIONS TOUJOURS PLUS DIVERSIFIÉES Mais 20 ans plus tard, force est de constater que les standards de la ligne ont explosé et que l’association…
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