Édouard Louis publie son troisième roman et s'offre Les Inrocks pour la semaine
L'écrivain, dont le premier roman « En finir avec Eddy Bellegueule » a connu un grand succès en 2014, revient avec un troisième livre intitulé « Qui a tué mon père ».
Pour la sortie de son troisième roman Qui a tué mon père (Seuil), Édouard Louis est en pleine tournée promotionnelle. Nous le retrouvons en Une des Inrocks, dont il a été rédacteur en chef pour le numéro de cette semaine. Dans un édito signé de sa plume, intitulé « Allumez le feu », l’écrivain commence ainsi : « La politique est une question de vie ou de mort ». Le ton est donné.
Édouard Louis, qui a connu un grand succès à la sortie de son premier livre En finir avec Eddy Bellegueule (Seuil, 2014), divise autant qu’il se fait encenser. Accusé par certains de faire du misérabilisme social, il est aussi acclamé pour avoir eu le courage de raconter la violence qu’il a connu lors de son enfance dans le nord de la France. Ouvertement gay, l’auteur hésite rarement à donner son opinion ou à s’engager..
Son éditorial met justement l’accent sur la façon dont les discriminations peuvent provoquer une mort prématurée chez ceux et celles qui les subissent. « Être noir, arabe, lesbienne, asiatique, gay, pauvre ou transgenre, c’est avoir un corps exposé à une destruction prématurée par notre société. Et lorsque celles et ceux qui font la politique ne font rien pour protéger ces corps précaires, ou pire, quand ils utilisent l’État pour encourager leur précarisation, ils portent la responsabilité de ces mises à Mort. », écrit l’écrivain de 25 ans.
Un texte fidèle à ce qu’Édouard Louis s’entreprend à dénoncer dans son troisième livre. « Il retrace la violence étatique faite au corps, à la vie, de son propre père. », définit ainsi Nelly Kaprièlian, auteure de l’article sur ce troisième roman de l’écrivain.
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spf
Un écrivain qui pour les besoins de sa notoriété porte plainte et fait mettre des gens en prison? Quelle misère, et si naturellement médiatisée…