Laurence Rossignol: «Il n’est pas illégal d’aller faire une PMA dans un pays où cela est permis»
Le texte sur l'autorité parentale et l'intérêt de l'enfant est de retour à l'Assemblée nationale. Même si la PMA n'est pas au programme, c'est le sujet qui occupe les esprits.
Alors que l’Assemblée nationale reprend aujourd’hui, lundi 16 juin, à 16h, l’examen de la loi sur l’autorité parentale et l’intérêt de l’enfant, la secrétaire d’État à la Famille, Laurence Rossignol rappelle, dans un entretien au Figaro, qu’il n’y est pas question de procréation médicalement assistée (PMA, également appelée aide médicale à la procréation, AMP). « L’opinion exprime une lassitude de ces débats plutôt qu’une opposition », estime-t-elle. « Mais il est clair que la question continuera d’être posée à la société française. Le sujet n’est pas clos. » Interrogée sur le refus de certains tribunaux, dont le TGI de Versailles, de refuser l’adoption par des femmes des enfants de leur compagne né.e.s par PMA, la secrétaire d’État se dit « perplexe d’un point de vue juridique sur l’argument de la fraude à la loi » et juge « légitime » les demandes des signataires du manifeste des 343 « fraudeuses ». « L’esprit de la loi sur le mariage pour tous…
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