La pride de Moscou interdite pour la 10e année consécutive
Comme tous les ans, le bras de fer se poursuit entre la mairie et les militant.e.s.
À Moscou, les années se suivent et se ressemblent. Tous les ans, les militant.e.s LGBT tentent d’organiser une marche des fiertés LGBT, et tous les ans, la mairie leur refuse l’autorisation, sans se soucier de la condamnation de la Russie par la Cour européenne des droits de l’Homme. C’est encore le cas cette année, pour la 10e année consécutive. Près de 200 participant.e.s étaient attendu.e.s, selon The Moscow Times. Les militant.e.s, par la voix de Nikolai Alekseev, l’un des organisateurs de la Moscow Pride, ont fait savoir qu’un appel allait être déposé et qu’une action aurait lieu le 30 mai, avec ou sans autorisation. Nikolai Alekseev, qui met ce nouveau refus sur le compte de la législation interdisant « la promotion des relations sexuelles non traidtionnelles auprès des mineur.e.s », envisage également de solliciter le Livre Guinness des records puisque, précise-t-il à l’agence russe Ria Novosti, aucune ville ne peut se vanter…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides