«Pinkwashing»: en Israël, les droits LGBT sont réutilisés au service de la propagande [Haaretz]

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Aeyal Gross, juriste à l'université de Tel Aviv et co-fondateur du forum des études LGBT et queer au sein de l'établissement, critique la réappropriation des droits des lesbiennes, gays, bi.e.s et trans' par les autorités israéliennes au service de la propagande d'État.

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Pour Israël, les accusations de « pinkwashing » – le fait de faire la promotion des droits LGBT comme cache-sexe de ses propres errances, pour se montrer comme un pays ouvert et tolérant – ne datent pas d’hier. Mais s’il est souvent dénoncé depuis l’extérieur, le « pinkwashing » l’est aussi de l’intérieur. « Je suis invité partout dans le monde pour faire du pinkwashing ! Je refuse de le faire. Je lutte pour les droits humains, pour tous les hommes et toutes les femmes, pas seulement pour les droits de la communauté homo », confiait en mai 2014, dans une interview à Yagg, Nitzan Horowitz, seul député ouvertement gay de la Knesset, jusqu’aux dernières élections en mars 2015 où il a été battu. Et pour alimenter le débat à la veille de la pride de Tel Aviv, qui se tiendra le 12 juin prochain, le quotidien israélien Haaretz organise une discussion en ligne le 11 juin qui débute aujourd’hui…

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