Et si l’homophobie était une maladie?
Une étude met en lumière les liens entre attitudes homophobes et certains facteurs psychologiques.
« Après avoir discuté pendant des siècles de savoir si l’homosexualité doit être considérée comme une maladie, pour la première fois nous démontrons que la vraie maladie à guérir est l’homophobie, associée à des psychopathologies potentiellement graves. » Emmanuele Jannini, professeur d’endocrinologie et de sexologie médicale de l’université de Rome Tor Vergata et président de la Société italienne d’andrologie et de médecine sexuelle, est l’un des auteur.e.s d’une étude publiée le 8 septembre par le très sérieux Journal of Sexual Medicine (JSM) selon laquelle les attitudes homophobes sont souvent associées au psychotisme, à des mécanismes de défense immatures et à l’attachement craintif. Les personnes qui souffrent de dépression seraient en revanche moins enclines à l’homophobie. L’étude, menée sur 560 étudiant.e.s italien.ne.s de 18 à 30 ans, définit l’homophobie comme une aversion psychologique et sociale qui se traduit par la discrimination des personnes homosexuelles, pouvant aller jusqu’à des actes de violence. Les auteur.e.s…
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