Yohann Roszéwitch: «Le milieu associatif n’a sans doute pas assez réfléchi aux revendications prioritaires et comment les porter»
Yohann Roszéwitch quitte la tête de SOS Homophobie après deux années de mandat bien remplies. Pour Yagg, il dresse le bilan de son action et un état des lieux des combats LGBT en France.
Quel bilan personnel tires-tu de ces deux années à la tête de SOS homophobie ? Présider SOS homophobie pendant deux ans a été un honneur et un privilège, une expérience militante passionnante et enrichissante. Pendant ces deux années, j’ai eu à cœur de prendre en compte toute la diversité des activités de l’association et de ses membres, de redonner sa place à chacune et à chacun, de réaffirmer l’importance de nos trois objectifs face aux LGBT phobies – soutenir, prévenir, militer – et de rappeler la complémentarité nécessaire entre chacune de nos actions. Je suis fier d’avoir eu un Conseil d’administration paritaire pour la première fois de son histoire et un Bureau à la fois paritaire et ouvert aux régions. Notre association devra poursuivre son ouverture à la diversité, de genre et géographique, mais aussi sociale, culturelle et d’origine. Je souhaite bon courage à la nouvelle équipe* pour mener à bien…
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
- Orientation sexuelle, genre, sexe: pourquoi il est important de ne pas tout confondre
- CUC, CUS, PACS, mariage pour tous : retour sur le long chemin vers l’égalité des couples
- Une brève histoire du mouvement LGBT en France
- Comment fonctionne l’homophobie ? Au-delà de la haine, comprendre pour mieux la combattre
- De l’interdiction du préservatif au TASP : petite histoire de la prévention chez les gays