À l’affiche de « Roubaix une lumière » et de « La Vie scolaire », l'acteur gay Antoine Reinartz revient sur l’après « 120 Battements par minute »
Son rôle de président d’Act Up-Paris dans 120 battements par minute lui avait valu un César en 2018. Rencontre avec un acteur très occupé.
Son rôle de président d’Act Up-Paris dans 120 battements par minute lui a valu un César en 2018 et lui a permis d’imposer un ton personnel dans le paysage du cinéma français. Antoine Reinartz qui partage depuis mercredi la tête d’affiche de Roubaix, une lumière avec Léa Seydoux, Sara Forestier et Roschdy Zem, sera également dans La Vie scolaire qui sort mercredi 28 août. Il s’est confié à Komitid sur l’après-120 BPM.
Komitid : Deux ans presque jour pour jour après la sortie de 120 battements par minute, qu’est-ce qui a changé pour vous ?
Antoine Reinartz : Tout a changé, disons les choses ! Dans le métier, tout le monde a vu et apprécié le film. Pour la promotion, Nahuel Perez Biscayart faisait beaucoup de presse internationale, Arnaud Valois faisait la presse féminine et mode et moi je faisais le Journal de la santé, les associations de prévention et les colloques médicaux. Cela apprend l’humilité mais c’était passionnant. J’ai été beaucoup cantonné à des petits rôles d’experts, de spécialistes ou de professeurs (Doubles Vies d’Olivier Assayas, Les Invisibles de Louis-Julien Petit, ou encore La Vie scolaire de Grand corps malade et Mehdi Idir en salles mercredi 28 août, ndlr). Pour les César, j’avais Marina Foïs comme marraine, elle a fait un lobbying génial, une marraine idéale. Et c’est elle qui a parlé de moi pour Chanson douce que j’ai tourné avec Lucie Borleteau, aux côtés de Leïla Bekhti et de Karin Viard. C’est un film passionnant adapté du roman de Leïla Slimani (en salles fin novembre, ndlr).
Comment Arnaud Desplechin vous a-t-il approché pour ce rôle de flic débutant dans Roubaix, une lumière ?
Par un mail extrêmement bien écrit, très long et presque romanesque. Je crois d’ailleurs qu’un jour on devrait publier la correspondance d’Arnaud Desplechin dans La Pléiade !
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