Rencontre avec les réalisateurs de « Diamantino », coup de folie cinématographique et queer
Un footballeur un peu niais, des chiens poilus et rose, une espionne déguisée en petit garçon réfugié, des sœurs jumelles maléfiques, un complot d’extrême-droite, « Diamantino » c’est un peu tout ça à la fois ! Komitid a parlé influences, politique, queer et camp avec les réalisateurs de ce film surprenant, Daniel Schmidt et Gabriel Abrantes.
Pour son duo de réalisateurs, Diamantino c’est à la fois « une satire sociale psychotrope, une farce romantique, une comédie gonzo et une parodie surréaliste ». Pour Komitid, ce n’est ni plus ni moins que le film le plus délirant, camp et barré de l’année ! Rencontre avec l’Américain Daniel Schmidt et le Portugais Gabriel Abrantes qui ont imaginé ce film fou, récompensé du Grand Prix de la Semaine de la critique lors du dernier festival de Cannes et visible en salles depuis mercredi dernier. Komitid : Comment vous-êtes vous rencontrés ? Gabriel Abrantes : Nous nous sommes rencontrés pour la première fois autour de 2006 à New York. Nous étions dans deux écoles qui sont juste à côté l’une de l’autre : Daniel étudiait à l’Université de New York et moi à la Cooper Union (une université dédiée aux sciences et à l’art fondée au XIXème siècle, ndlr). Daniel Schmidt : J’allais à l’université pour étudier le…
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