L'Androcur, utilisé dans le cadre de traitements hormonaux, au cœur d'un scandale sanitaire
Produit par Bayer et utilisé notamment par les femmes trans dans le cadre de leur traitement hormonal, l'Androcur présente de graves risques pour la santé des patientes.
C’est un nouveau scandale sanitaire qui se profile à l’horizon de cette rentrée 2018 : un rapport de l’Agence nationale de sécurité du médicament a révélé fin août que l’Androcur augmente de façon spectaculaire le risque de tumeurs au cerveau (ou méningiomes) chez les patientes traitées longtemps et à hautes doses.
Produit par Bayer, il est utilisé pour la régulation de l’acné, dans certains cas d’hirsutisme, mais aussi contre l’endométriose. Beaucoup de femmes sont donc concernées par le médicament, y compris les femmes trans, à qui l’Androcur peut être prescrit dans le cadre du traitement hormonal. L’acétate de cyprotérone (le nom de la molécule) est un anti-androgène. En effet, celle-ci a un effet inhibiteur et freine la production de testostérone.
Des dangers déjà connus
La Société Française d’Endocrinologie et la Société Française d’Endocrinologie et Diabétologie Pédiatrique ont publié un communiqué rappelant que « le risque de méningiome était signalé depuis 2011 ». Elles évoquent leur intention de revoir l’utilisation de l’Androcur, d’évaluer de nouvelles alternatives thérapeutiques. Elles invitent enfin les endocrinologues à tenir informées leurs patientes des risques potentiels liés à la prise d’Androcur, à proposer des alternatives, à baisser les dosages et à réduire les périodes de traitement, et enfin à proposer une IRM de dépistage du méningiome pour les patientes exposées sur une longue durée.
Dans sa vidéo publiée en février 2017, la youtubeuse Laura Badler expliquait pourquoi elle avait fait le choix d’arrêter la prise d’Androcur et mettait en cause les effets indésirables du médicament : « C’est un poison ! ». Le laboratoire Bayer, qui produit l’Androcur, a fait savoir auprès de l’AFP que « la sécurité des patientes et le bon usage d’Androcur » étaient au cœur de ses priorités.
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graindebeaute
Bonjour, La page FB “meningiomes ar androcure” ouverte depuis 2 ou 3 jour est inondée de témoignages plus catastrophiques les uns que les aures. un site internet est en cours de construction. Mme BUZYN a fait des déclarations odieuses qui ont tournée sur le net, puis ont été “étrangement” supprimées ! des recours groupées sont en passe de se faire. plusieurs avocats se sont proposés. beaucoup d’informations circulent et l’es désastre n’en n’est qu’a sont début. il faut que ce médicament soit retiré car il est dangereux et hyper mal prescrit. il faut que KOMITID suive ce dossier et refait régulièrement l’évolution pour que toutes les personnes qui sont concernés aient ce lien pour avoir un secours, un point d’entrée pour obtenir information et aides. merci à la rédaction si elle décide de garder ce lien actif.
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graindebeaute
Bonjour, oui, cce2a traitement est dangereux. quelques petites années après le début de mon traitement, j’ai eu mon premier méningiome. celui-ci a écrasé en partie mes nerfs optiques. c’était en 1995. on n’avait pas identifié l’origine avec certitude. je continuais donc mon traitement. depuis, une seconde intervention en 2003 pour enlever deux autres méningiomes, puis en 2015 pour en enlever encore d’autres. j’ai arrêté le traitement en 2012 car le nouveau neurochirurgien était certain que l’androcur était responsable… depuis, j’ai encore des méningiomes, précancéreux ceux-ci ! je vis avec cette épée de damoclès au-dessus de la tête. j’essaye d’avoir la pêche malgré tout. je n’ai pas arrêté de travailler, mais je fatigue vite et perds un peu mes repères par moment… ce médicament doit être pris de façon très contrôlée, sur des périodes hyper courtes. juste le temps que l’intervention de conversion soit réalisée. après, il faut stopper tout de suite… ce traitement anti-hormonés mâle n’étant plus nécessaire. il aurait fallu que mon suivi médical soit fait par des médecins qui maîtrise bien l’hormone thérapie… ceux-ci sont rares dans le domaine. ce médicament est maintenant bien identifié comme à risque potentiel. je remercie Komitid de me pemettre de laisser ce message… si cela peut éviter que d’autre trans subisse les méfaits .bayer. courage à toutes celles qui sont touchées. par ce désastre sanitaire. si vous souhaitez me contacter pour avoir plus d’informations, passez par la page FB “pas sage à gay” sur limoges, j’irais voir pendant quelques temps si on a besoin de moi. Nathalie M.
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expat
Tous les médicaments hormonaux sont dangereux. Les médicaments hormonaux pour aider les femmes lors de la ménaupose sont aussi dangereux et peuvent provoquer des cancers du sein. Les médecins proposent de plus en plus un traitement homéopathique pour le traitement des bouffées de chaleur pendant la ménaupose. Donc prudence avec ces traitements hormonaux.