« Le clou qui dépasse appelle le marteau », la dure avancée des droits LGBT+ au Japon
Le Japon est loin d’être des plus accueillants pour les personnes LGBT+, mais rien n'est simple à l'ombre du Mont Fuji. Décryptage.
Au Japon, les « dérapages » homophobes des politiques conservateurs et conservatrices se suivent et se ressemblent – ou pas. Cette LGBTphobie latente est du même acabit que les remarques sexistes aussi rétrogrades que continuelles, qui ramènent systématiquement la femme à son statut de « machines à faire des enfants », selon les termes de l’actuel ministre de la Santé, Katsunobu Kato. Dernier rappel à cette réalité : les déclarations incendiaires de la députée de la majorité Mio Sugita, déjà connue pour ses provocations anti-coréennes et nationalistes. Après avoir exprimé ses théories fumeuses sur une chaîne YouTube d’extrême droite il y a plusieurs années, la députée a complété son discours haineux à la fin du mois de juin en qualifiant de « non productifs » les couples de même sexe, se demandant même s’« il serait approprié de dépenser l’argent du contribuable pour eux ». Mais cette fois-ci, elle a déclenché bien malgré elle une vague de protestations et de manifestations…
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