La Hongrie de Viktor Orban interdit les marches de la fierté LGBT+

Publié le

Au nom de la protection de l'enfance, une loi interdit l'organisation des Pride en Hongrie.

Participants à la Pride de Budapest en 2021
Les participants à la Pride de Budapest le 24 juillet 2021 franchissent le pont de la Liberté - Raketir/shutterstock

La Hongrie s’enfonce de plus en plus dans l’homophobie. Le 18 mars, le Parlement hongrois a adopté une loi interdisant la tenue d’une Pride à Budapest « au nom de la protection de l’enfance ». Pire, le texte voté autorise la police à mettre en oeuvre un dispositif de reconnaissance faciale pour identifier celles et ceux qui seraient tentés de désobéir. Les contrevenants s’exposent à une amende de 500 €.

Cette disposition présentée le 17 mars a été adoptée dès le lendemain selon une procédure accélérée par une large majorité, composée des élus du Fidesz, le parti conservateur, populiste et nationaliste du Premier ministre Viktor Orban, et de ses alliés démocrates chrétiens.

A l’issue du vote, plusieurs milliers de manifestants se sont rassemblés devant le parlement hongrois pour protester contre ces dispositions en scandant des slogans anti-gouvernement. Plus tard, ils ont bloqués la circulation en occupant le Margaret Bridge, un pont emblématique de la capitale hongroise, qui relie Buda et Pest.

Malgré la menace de sanctions, les organisateurs de la Pride de Budapest refusent de renoncer. « Nous ne laisserons pas la plus grande manifestation en faveur les droits humains organisée en Hongrie être interdite » proclament-ils sur leur site internet.

Centre de préférences de confidentialité