Des policiers municipaux parisiens sanctionnés pour des propos LGBTphobes
Cinq agents ont été écartés après avoir eu un comportement discriminatoire lors de formations.
C’est l’association FLAG ! Police – Justice LGBTQI+ qui a révélé l’affaire. Certains agents de la nouvelle police municipale de Paris ont eu des comportements LGBTphobes lors d’une formation sur les discriminations animée par un officier de liaison de la Préfecture de Police de Paris qui s’est tenue le 4 février.
Alertée par FLAG !, la réponse de la hiérarchie ne s’est pas faite attendre. Le commissaire général Michel Felkay, qui dirige la municipale de la capitale, a immédiatement pris des sanctions disciplinaires :
- trois agents qui étaient détachés de la direction de la propreté vers la police municipale ont réintégré leur corps d’origine ;
- deux autres agents font l’objet de procédures disciplinaires et ont été réaffectés à des postes d’accueil et de surveillance.
Afin d’éviter que de tels incidents ne se reproduisent à l’avenir, des cas pratiques sur les thématiques LGBT+ seront intégrées aux prochaines formations pour mieux préparer les policiers municipaux aux enjeux de lutte contre les discriminations. D’autre part, ces formations seront dispensées dans des groupes plus restreints et encadrés par des officiers.
FLAG ! se félicite de la réactivité de la direction de la Police municipale face à ces comportements inacceptables et restera vigilante quant à la mise en œuvre effective de ces mesures. « Il est impératif que les formations sur la lutte contre les discriminations puissent se dérouler dans un climat serein et respectueux » a déclaré Pierre Picavet, secrétaire de de l’association, à Komitid.
- Des policiers municipaux parisiens sanctionnés pour des propos LGBTphobes
- Le gouvernement Bayrou déplait fortement aux militants LGBT+
- Sebastian Coe, candidat à la présidence du CIO, veut une « politique claire » sur le genre
- Le Britannique Tom Daley passe des plongeons aux tricots
- Concert annulé de Bilal Hassani en 2023 : jusqu'à six mois de prison requis pour provocation à la haine et injures