Football : la Concacaf déplore la « persistance » des chants homophobes dans les stades

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La Confédération d'Amérique du Nord, d'Amérique centrale et des Caraïbes de football (Concacaf) a déploré lundi 25 mars la « persistance » des chants homophobes dans les stades.

Un ballon de football sur un stade
Un ballon de football sur un stade - Igor Link / Shutterstock

La Confédération d’Amérique du Nord, d’Amérique centrale et des Caraïbes de football (Concacaf) a déploré lundi 25 mars la « persistance » des chants homophobes dans les stades, au lendemain d’incidents provoqués par les supporteurs mexicains contre les jouiers des Etats-Unis en finale de la Ligue des nations.

« La Concacaf condamne les chants discriminatoires entonnés dans les dernières minutes de la finale de la Ligue des nations », remportée pour la troisième fois consécutive par les Etats-Unis 2-0, écrit l’instance dans un communiqué.

« Il est extrêmement décevant de constater que cette questions persiste à être un problème lors de certaines rencontres, en particulier au moment où les deux ans qui viennent (jusqu’au Mondial-2026 organisé aux Etats-Unis, au Mexique et au Canada) représentent une chance incroyable de faire progresser notre sport dans la région », poursuit la Concacaf, rappelant avoir lancé une campagne de sensibilisation sur ce sujet en 2021.

Dimanche soir, l’arbitre a interrompu à deux reprises la rencontre disputée à Dallas (Texas, sud) entre les Etats-Unis et le Mexique en fin de match, après que des supporters ont lancé des insultes homophobes quand le gardien américain Matt Turner dégageait.

La demi-finale de Ligue des nations entre les deux équipes, en 2023 à Las Vegas, avait déjà été interrompue à cause de ce chant homophobe et du jet d’objets sur la pelouse.

Ce chant entonné par des fans mexicains est de longue date un problème pour la Fédération mexicaine, condamnée à de nombreuses reprises pour un total de 650 000 dollars (environ 600 000 euros) au fil des années.

La Fifa avait même ordonné au Mexique de disputer deux matches à huis clos lors de la campagne de qualification pour le Mondial-2022 à cause de ce même refrain homophobe.