Georges Santos, un élu républicain ouvertement gay du Congrès étasunien, est accusé d'avoir menti sur son CV
Un élu républicain à la Chambre des représentants, qui a ravi un siège aux démocrates dans l'Etat de New York aux élections de novembre, est accusé d'avoir largement menti sur son CV, selon une enquête du New York Times, conduisant son adversaire à réclamer sa démission avant même son investiture.
Un élu républicain à la Chambre des représentants, qui a ravi un siège aux démocrates dans l'Etat de New York aux élections de novembre, est accusé d'avoir largement menti sur son CV, selon une enquête du New York Times, conduisant son adversaire à réclamer sa démission avant même son investiture.
Elu dans le 3e district de cet Etat américain, George Santos a réagi via une déclaration de son avocat, Joseph Murray, en se disant "pas surpris d'avoir des ennemis au New York Times qui tentent de le salir à coup d'accusations diffamatoires".
Dans une enquête, le NYT révèle que George Santos, fils d'immigrés brésiliens né dans le Queens à New York, et candidat ouvertement gay, pourrait avoir menti sur plusieurs points de ses biographies, comme l'obtention d'un diplôme en finance au Baruch College de New York en 2010, et des passages à la banque Citigroup ou la banque d'investissement Goldman Sachs. Des porte-parole de ces trois entités ont assuré au New York Times qu'ils n'avaient retrouvé aucune trace du nouvel élu, qui doit prendre ses fonctions début janvier.
Le Baruch College a confirmé à l'AFP ne pas avoir retrouvé dans ses dossiers un George Santos diplômé autour de l'année 2010.
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