Le futur des fétichismes et milieux BDSM est-il végan et éco-responsable ?
Le kink éthique semble être en train de se faire une vraie place dans le milieu fetish. Rencontre avec les artisans, et leurs clients, de ce marché « niche de niche » en plein développement (durable).
Après les paillettes biodégradables dans les fêtes et les fiertés, les milieux fetish se mettent à l’heure de la consommation éthique : quand la contre-allée donne le bon exemple pour la planète sans renoncer à sa flamboyance. Vous avez du mal à visualiser comment rester cuir, cuir, cuir, moustache dans une démarche écologique ? C’est que vous manquez sans doute un tantinet d’imagination. Grâce aux fantasmes aussi coquins que malins de quelques doux rêveurs amateurs de cravaches et à leurs doigts de fées, le fétichisme se teinte désormais volontiers de vert, sans perdre de son mordant. Déjà en 2017, Agnès Giard publiait un billet de ceux que l’on n’a que trop rarement l’occasion de lire, centré sur la pratique du sado-masochisme végan, dans Libération. Miguel, gérant de la boutique Demonia à Paris, y expliquait qu’il ne s’agit pas de « SM édulcoré », précisant que « les lanières PVC sont plus cinglantes que celles en cuir ».…
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