Variole du singe : le fabricant du vaccin signe un nouveau contrat avec le Canada
Le laboratoire danois Bavarian Nordic, le seul à produire un vaccin spécifiquement contre la variole du singe déjà homologué a annoncé avoir signé un nouveau contrat avec le Canada pour la livraison de doses.
Le laboratoire danois Bavarian Nordic, le seul à produire un vaccin spécifiquement contre la variole du singe déjà homologué a annoncé avoir signé un nouveau contrat avec le Canada pour la livraison de doses.
D’un montant de 234 millions de dollars (environ 233 millions d’euros), cet accord prévoit également une option supplémentaire de 180 millions de dollars sur dix ans pour des doses supplémentaires.
Ce nouveau contrat s’ajoute à un accord de 56 millions de dollars précédemment signé en juin avec le pays d’Amérique du Nord pour livrer des doses contre la variole du singe.
Selon Bavarian Nordic, la majorité des commandes fermes seront livrées “en 2023”.
Commercialisé sous le nom de Jynneos aux Etats-Unis, Imvanex en Europe et Imvamune au Canada, c’est un vaccin contre la variole humaine, maladie mortelle éradiquée en 1980, qui est utilisé actuellement contre la variole du singe.
Selon le tableau de bord de l’OMS qui répertorie tous les cas confirmés, il y avait à la date du 19 septembre, 61 753 cas et 23 décès enregistrés dans plus d’une centaine de pays, dont l’immense majorité en Europe et en Amérique du Nord, confrontée à une épidémie inédite.
Selon le point de Santé publique France, au 15 septembre, 3 898 cas confirmés d’infections ont été recensés en France, soit 113 cas supplémentaires depuis le bilan du 8 septembre.
Mais le nombre de nouveaux cas quotidiens ralentit depuis mi-août, selon ces données.
La maladie se caractérise par des éruptions cutanées – qui peuvent apparaître sur les organes génitaux ou dans la bouche – et peut s’accompagner de poussées de fièvres, de maux de gorges ou de douleurs au niveau des ganglions lymphatiques.
Dans la plupart des cas, les malades ont jusqu’ici été des hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes, relativement jeunes. L’OMS a cependant vigoureusement mis en garde contre toute stigmatisation d’une communauté en particulier, en soulignant que sa transmission n’était pas cantonnée aux personnes homosexuelles.
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