Variole du singe : 330 cas confirmés en France
Le précédent bilan, le 21 juin, faisait état de 277 cas, dont, pour la première fois, une femme.
La France comptait jeudi 330 cas confirmés d’infection par le virus de la variole du singe, ont annoncé les autorités sanitaires, précisant que la première femme contaminée avait un partenaire ayant rapporté précédemment une éruption cutanée.
“Au 23 juin 2022 à 14h00, 330 cas confirmés de variole du singe ont été rapportés en France”, a déclaré l’agence Santé Publique France sur son site.
Le précédent bilan, le 21 juin, faisait état de 277 cas, dont, pour la première fois, une femme.
Dans le cas de cette “jeune femme”, a précisé jeudi l’agence sanitaire, “le partenaire (non testé) a rapporté qu’il avait eu une éruption cutanée trois semaines auparavant”.
Jusqu’à maintenant, la flambée actuelle de variole du singe, qui frappe une quarantaine de pays, concerne majoritairement mais pas exclusivement des hommes ayant eu des relations sexuelles avec des hommes (HSH), sans lien direct avec des personnes de retour de zone endémique.
L’OMS a appelé jeudi les pays à la vigilance et à la transparence face à une rare flambée de plus de 3 200 cas de variole du singe dans le monde, en attendant de décider si elle déclenche son plus haut degré d’alerte.
Sa décision pour savoir si la situation constitue une “urgence de santé publique de portée internationale” ne devrait pas être connue avant vendredi au moins.
La variole du singe se traduit d’abord par une forte fièvre et évolue rapidement en éruption cutanée. La maladie, jusqu’alors contenue dans une dizaine de pays africains, guérit d’habitude spontanément après deux à trois semaines.
Sur l’ensemble des cas observés en France, il y en a “227 en Ile-de-France, 22 en Occitanie, 21 en Auvergne-Rhône-Alpes, 19 en Nouvelle-Aquitaine, 14 dans les Hauts-de-France, 14 en Provence-Alpes-Côte d’Azur, 6 en Normandie, 3 en Bretagne, 1 en Centre-val de Loire, 1 en Bourgogne-Franche-Comté, 1 en Pays de la Loire et 1 en Grand-Est”, détaillent les autorités sanitaires.
Parmi les cas investigués, 77 % ont présenté une éruption génito-anale, 73 % une éruption sur une autre partie du corps, 71 % une fièvre, etc.
Parmi les cas investigués, 13 sont immunodéprimés. Aucun n’est décédé.
- Au moment de souffler ses 40 bougies, la sérophobie n'a pas encore disparu, alerte l'association Aides
- Le dépistage des IST gratuit pour les moins de 26 ans
- Sida : un traitement prometteur 1.000 fois moins cher en version générique, selon des chercheurs
- Le dépistage de 4 IST bientôt gratuit en laboratoire pour les jeunes, sans ordonnance
- Sidaction 2024 : 3,87 millions d'euros de promesses de dons, un montant similaire à l'an passé