Nicola Sturgeon, Première ministre écossaise, snobe Trump pour la Pride de Glasgow
Comme dirait Tatiana : « choices! ». Au lieu d'aller prendre le thé avec Donald Trump, en visite au Royaume-Uni, la Première ministre écossaise qui se positionne depuis plusieurs années comme défenseuse des droits LGBT+ dans le pays a préféré faire la Marche des Fiertés de Glasgow.
Priorités. Alors que Donald Trump rendait visite à Theresa May à Londres, accueilli par une immense manifestation de protestation aux pancartes plus badass les unes que les autres, la Première ministre écossaise, elle, avait bien mieux à faire. Au-lieu d’aller serrer la pince à celui qui réduit actuellement les droits des personnes LGBT+, migrant.e.s, en situation de handicap, malades, précaires aux États-Unis, Nicola Sturgeon a préféré passer sa journée à pride de Glasgow, plus grande ville du pays, ce samedi 14 juillet. Il faut dire qu’elle avait été faite marraine d’honneur de l’évènement et qu’elle n’a jamais minimisé ses critiques à l’égard du président américain.
Après un discours en faveur des droits LGBT+ en Écosse, pas des plus flamboyants mais manifestement suffisant pour le public qui applaudit et siffle joyeusement, Nicola Sturgeon a décidé de faire un clin d’oeil à Blair Wilson, jeune homme récemment victime d’une violente agression homophobe qui a fait le buzz sur les réseaux sociaux en postant un selfie ensanglanté. Saluant son aplomb, elle a proclamé que c’est tout le pays qui devait prendre exemple sur sa dignité, sa compassion et son courage, avant de lui envoyer tout son soutien.
Interrogée par le Guardian durant la Marche des Fiertés de Glasgow, celle qui a été parmi les plus grands soutiens à la réforme de l’ouverture du mariage à tous les couples en Écosse a répondu à la rumeur disant que Donald Trump aurait « bitché » (sic) sur elle au téléphone auprès de Theresa May : « Je trouve ça difficile de croire que le président des États-Unis, avec tous les problèmes importants qu’il doit gérer tous les jours, puisse trouver du temps pour déblatérer à mon propos au téléphone avec Theresa May. Si c’est vrai, je suppose que je devrais le prendre comme un compliment. En revanche je ne passe pas tant de temps que ça à parler de lui ».
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