Un nombre record d'athlètes LGBTI+ aux Jeux olympiques de Tokyo
Un nombre record d'athlètes LGBTI+ va participer aux Jeux olympiques de Tokyo cet été. Les États-Unis sont le pays qui envoie le plus de sportif·ves LGBTI+.
Mise à jour, 30 juillet
Un nombre record d’athlètes LGBTI+ va concourir aux Jeux olympiques de Tokyo, qui débutent vendredi 23 juillet. D’après le site américain Outsports, au moins 175 sportif·ves LGBTI+ vont participer à la compétition lors de cette édition.
Il s’agit de plus du triple du nombre de celles et ceux qui ont participé aux Jeux olympiques de 2016 à Rio de Janeiro, où 56 personnes ouvertement LGBTI+ y ont concouru. Lors des Jeux d’hiver à Sotchi en 2014, ils et elles étaient au nombre de sept. Outsports a calculé qu’il y a plus de participant·es ouvertement LGBTI+ cette année que lors de tous les Jeux olympiques d’été précédents réunis.
Les athlètes proviennent de 25 pays différents, sur les 205 nations participantes aux Jeux. Ce sont les États-Unis qui se hissent en tête du classement, en envoyant plus de 30 sportif·ves LGBTI+. L’équipe américaine est suivie par la Grande-Bretagne, qui envoie 15 athlètes LGBTI+ à Tokyo, puis les Pays-Bas (12), le Canada (11), la Nouvelle-Zélande (9), l’Australie (9) et le Brésil (7).
Astrid Guyart (escrime), Alexandra Lacrabère (handball), Amandine Buchard (judo) et Mélanie Henique (natation), sont les athlètes ouvertement LGBTI+ qui vont représenter la France aux Jeux olympiques de Tokyo.
Pour établir sa liste, Outsports a inclus les sportif·ves qui ont fait leur coming out publiquement ou qui s’affichent avec leur partenaire sur les réseaux sociaux. Les membres de l’équipe de réserve – qui peuvent remplacer un·e athlète en cas de blessure – ont également été comptabilisé·es.
Plus de 30 joueur·euses de football, 13 joueurs·euse de basket-ball et neuf joueur·euses de rugby ouvertement LGBTI+ vont concourir aux Jeux olympiques. Les femmes sportives LGBTI+ seront en plus grand nombre que les hommes. Elles sont sept fois plus nombreuses que les hommes aux Jeux olympiques de Tokyo, en partie en raison du grand nombre de joueuses de football LGBTI+.
Laurel Hubbard, une haltérophile néo-zélandaise, va marquer l’histoire des Jeux en tant que première athlète concourant aux JO et ouvertement trans.
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