« Flee », un film sur le parcours hors-norme d'un réfugié afghan triomphe au festival d'Annecy

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« Flee », film d'animation, raconte l'histoire vraie de la fuite vers l'Occident d'un jeune Afghan, devenu aujourd'hui universitaire au Danemark, où il s'apprête à se marier avec un homme.

Flee
« Flee », de Jonas Poher Rasmussen

Flee, film d’animation racontant l’histoire vraie de la fuite vers l’Occident d’un jeune Afghan, devenu aujourd’hui universitaire au Danemark, où il s’apprête à se marier avec un homme, a reçu samedi le cristal du long métrage du festival d’Annecy.

Plus haute distinction

Avant de recevoir la plus haute distinction du festival d’animation, ce film du Danois Jonas Poher Rasmussen, qui raconte la violence du voyage des migrants à travers le récit intime de son héros, avait déjà remporté le grand prix du film documentaire au festival de Sundance.

Il avait en outre été sélectionné au Festival de Cannes l’année dernière – édition finalement annulée pour cause de Covid.

Dix films d’animation étaient présentés dans la compétition principale du festival d’Annecy, rendez-vous majeur du cinéma d’animation, qui s’est tenu en salles et en ligne.

Le film ayant remporté le prix du jury a aussi trait à l’Afghanistan : Ma famille afghane, de la Tchèque Michaela Pavlatova, qui raconte la découverte du pays, ravagé par la guerre, d’une Tchèque tombée amoureuse d’un Afghan.

Annecy est le premier festival international de cinéma à être organisé physiquement en France depuis la réouverture des lieux culturels, et avant le grand retour de Cannes sur la croisette, en juillet.

Face à la situation sanitaire, le festival qui fête ses 60 ans, « a dû s’adapter mais n’a pas transigé », a souligné le délégué artistique du festival, Marcel Jean avant son ouverture. « Il y a eu un peu moins de longs-métrages proposés » aux sélectionneurs, « mais la qualité était là ».

L’année passée le cristal avait été remporté par Calamity, une enfance de Martha Jane Cannary, film sur les jeunes années de Calamity Jane, du Français Rémi Chayé.

Avec l’AFP