Hongrie : le gardien Peter Gulacsi au soutien des couples LGBT+ privés d'adoption
Le gardien de but hongrois de Leipzig, Peter Gulacsi, a apporté son soutien aux couples de même sexe mardi 23 février en critiquant une loi votée dans son pays qui empêche ces derniers d'adopter des enfants.
Peter Gulacsi, le gardien de but de l’équipe de Leipzig en Hongrie, a apporté son soutien aux couples LGBT+ mardi 23 février en s’opposant à une loi qui les empêche d’adopter des enfants.
Dans un post sur Facebook, où il pose avec son épouse, l’international de Hongrie s’en prend à une loi introduite par le gouvernement du Premier ministre Viktor Orban en décembre, qui autorise les seuls couples mariés à adopter, ce qui exclut de fait les personnes LGBT+ qui n’ont pas le droit de s’unir légalement en Hongrie.
« La famille est la famille — cela ne peut même pas être une question ! Je vis à l’étranger depuis plus de 14 ans, j’ai rencontré beaucoup de personnes différentes dans la vie privée et le sport professionnel, que ce soit la nationalité, la culture, la religion, la philosophie ou autre chose », écrit-il. « Plus une personne passe de temps à l’étranger ou entre différentes personnes, plus elle se rend compte que tout le monde n’est pas pareil, le monde ne fera que devenir plus coloré et que l’amour, l’acceptation et la tolérance envers les autres sont les plus importants ».
« Tout le monde a droit à l’égalité. De la même manière, chaque enfant a le droit de grandir dans une famille heureuse, de créer cette famille de tout sexe, de toute couleur, de toute religion. Je représente les familles arc-en-ciel ! », ajoute Peter Gulacsi. « Exprimons-nous contre la haine, soyons plus acceptables et ouverts ! »
Peter Gulacsi joue à l’étranger depuis qu’il a rejoint Liverpool en 2007, avant d’être prêté à d’autres clubs anglais, puis d’évoluer à Salzbourg et désormais à Leipzig.
Avant le retour au pouvoir de Viktor Orban en 2010, la Hongrie était l’un des pays les plus progressistes de la région : l’homosexualité y avait été dépénalisée dès le début des années 1960 et l’union civile entre conjoint.e.s de même sexe reconnue dès 1996. Mais le chef de gouvernement a peu à peu changé la donne, au motif de défendre les « valeurs chrétiennes » traditionnelles.
Avec l’AFP
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