Royaume-Uni : l'accès aux bloqueurs de puberté rendu compliqué pour les jeunes
Publié le
À la suite d’une décision rendue mercredi 2 décembre, les jeunes de moins de 16 ans doivent désormais avoir besoin de l'approbation d’un tribunal en Angleterre et au Pays de Galles pour avoir accès aux bloqueurs de puberté.
Dans une décision rendue par la Cour royale de justice du Royaume-Uni mercredi 2 décembre, dénommée Bell v. Tavistock, trois juges ont estimé qu'il était « hautement improbable » qu’un.e enfant de 13 ans ou moins soit « apte à donner son consentement » aux bloqueurs de puberté. Les magistrats ajoutent qu'il était « douteux » que les jeunes de 14 et 15 ans puissent « peser sur le long terme les risques et conséquences ».
À la suite de la décision, le National Health Service (Service national de santé du Royaume-Uni, NHS) a mis à jour ses directives. Désormais, les jeunes doivent détenir une ordonnance d’un tribunal pour pouvoir avoir accès à ce traitement.
Pour continuer la lecture de cet article :
Vous avez déjà un accès ?
Lire aussi
- Le président bulgare ratifie la loi contre la « propagande » LGBT+
- En Allemagne, les Marches des fiertés défient l'extrême droite
- La Lettonie se dote d'un Pacs, ouvert aux homosexuels
- Fusillade mortelle à la Pride 2022 d'Oslo : l'auteur condamné à la peine maximale
- En Autriche, réhabiliter par milliers les hommes gays et bis condamnés
Aucun commentaire…