Subventions aux associations, Centre d’Archives, plaques : Jean-Luc Romero veut imprimer sa marque
Quelques semaines après sa prise de fonction comme adjoint chargé de la lutte contre les discriminations à la ville de Paris, Jean-Luc Romero entend imprimer sa marque. Mais comment réagissent les associations à ses premières annonces ? Komitid a mené l'enquête.
Il l'avait évoqué à Komitid en « off » lors de la visite du lieu de vie de jeunes réfugié.e.s LGBT+, le 7 septembre dernier.
Jean-Luc Romero a choisi Le Monde pour annoncer fin septembre que le Conseil de Paris devrait voter le 7 octobre prochain le quasi-doublement des subventions aux associations LGBT. Vingt-cinq associations devraient recevoir au total 382.650 euros, contre environ 200 000 euros auparavant.
Un nombre de bénéficiaires qui semble peu élevé au regard des dizaines d’associations qui composent le tissu associatif parisien. « On ne peut pas subventionner celles qui n’en ont pas fait la demande, avec la contrainte qu’on ne peut pas donner plus que ce qui est demandé », réagit Jean-Luc Romero à Komitid, qui se dit surpris qu’une association comme Bicause, pour ne citer qu’elle, n’ait rien demandé.
Si l’annonce se veut symbolique et spectaculaire, on est encore loin du compte, jugent de nombreux.ses militant.e.s ou d’élu.e.s, à l’image d’Alice Coffin, des collectifs Oui Oui Oui et la Barbe et cofondatrice de l’Association des journalistes LGBT, élue récemment conseillère de Paris sous l’étiquette EELV : « Le fait que ça a doublé c'est évidemment une bonne nouvelle, mais il faudrait que cette somme continue à être doublée chaque année pendant 4-5 ans pour qu'on arrive à un niveau à peu près acceptable pour la capitale française. Parce que là, la somme atteinte qui n'est même pas de 400 000 euros reste absolument ridicule. Je ne veux pas être rabat-joie, mais c'est quand même important de le préciser. »
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