3 questions à Florence Thune, directrice générale de Sidaction
« Nous allons informer les donateurs, en particulier via les réseaux sociaux, sur le travail que font les associations. Il faut rappeler que, malgré tout, le VIH est toujours présent. »
Mercredi 18 mars, l’association organisatrice a annoncé l’annulation du prochain Sidaction, qui devait se dérouler du 2 au 5 avril. La collecte de fonds annuelle n’aura pas lieu à cause de la pandémie de coronavirus. Nous avons posé trois questions à Florence Thune, la directrice générale de l’association Sidaction sur la poursuite des actions dans cette période difficile pour les personnes atteintes et pour les associations.
Komitid : Quels retours avez-vous eu des associations en cette période de coronavirus ?
Florence Thune : Nous avions fait un tour des associations avant d’annuler le Sidaction, donc nous avons pu avoir quelques retours. Les structures ferment l’accueil au public, à cause des restrictions de confinement. Cependant, certaines d’entre elles ont mis en place des permanences afin d’aider les plus précaires. Aucune disposition spécifique n’a été prise pour les associations d’outre-mer.
Prévoyez-vous de faire une autre campagne pour le Sidaction ?
Oui, mais c’est très incertain. France 2 diffusera l’émission en prime time, « 100 ans de comédies musicales : Les stars chantent pour le Sidaction », qui était prévue jeudi 2 avril à 21h05, mais on ne sait pas quand. Puisqu’il est impossible de savoir quand se terminera la crise du coronavirus, c’est compliqué de fixer une date. En attendant, nous allons informer les donateurs, en particulier via les réseaux sociaux, sur le travail que font les associations. Il faut rappeler que, malgré tout, le VIH est toujours présent.
Comment continuer à soutenir le Sidaction ?
Vous pouvez donner sur notre site : sidaction.org. Nous allons prévoir des réallocations de fonds pour les associations qui ont des besoins en urgence. Je pense notamment aux associations qui aident les travailleur.euse.s du sexe, privé.e.s de revenus en ce moment. Il faut absolument lancer un cri d’alarme pour les travailleur.euse.s du sexe et les personnes migrant.e.s.
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