Le Comité International Olympique va révéler les nouvelles règles pour les athlètes trans… après les JO de Tokyo
Le Comité International Olympique a annoncé qu'il attendrait la fin des Jeux Olympiques de Tokyo 2020 pour publier de nouvelles directives pour les athlètes trans.
Le Comité International Olympique (CIO) travaille pour développer un cadre pour les athlètes trans censé assurer l’inclusivité, la sécurité et l’équité dans le sport. Celui-ci s’appuiera sur des données et des recherches des secteurs scientifique et des droits humains.
Le CIO avait espéré terminer avant les Jeux Olympiques de cette année, mais a décidé d’attendre afin d’éviter de perturber les épreuves de qualification, selon des informations de Associated Press relayées notamment par Radio Canada.
Richard Budgett, le directeur médical et scientifique du CIO, a déclaré que les pourparlers ont été « un processus très difficile, un processus très sensible et il n’y a pas de réponse facile », ajoutant : « Tout ce qui sera mis en place bouleversera sans aucun doute beaucoup de gens… D’une manière ou d’une autre, nous devons trouver un juste équilibre. »
Au moins trois femmes trans participeront aux jeux de Tokyo 2020 parmi les 11000 athlètes cisgenres, dont la cavalière de BMX freestyle Chelsea Wolfe des États-Unis, la volleyeuse brésilienne Tifanny Abreu et l’haltérophile Laurel Hubbard de Nouvelle-Zélande.
Une déclaration de consensus publiée en 2015 a permis aux femmes trans de concourir dans les catégories féminines avec une série de conditions, notamment l’athlète déclarant publiquement que son identité de genre est une femme, la déclaration ne pouvant être modifiée pendant au moins quatre ans.
Ces directives fixaient un niveau autorisé de testostérone dans le sang.
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