Pourquoi les arguments transphobes des TERF ne tiennent pas la route

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Pour Komitid, Adèle Bellanger s’est penchée sur les fondements de la rhétorique transphobe des féministes radicales excluant les trans (TERF), en compagnie de plusieurs spécialistes. Décryptage et déconstruction.

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« Être une femme c’est une question de biologie », « les femmes trans sont des hommes cis qui infiltrent les milieux militants » … Voici certains des propos transphobes qu’expriment de plus en plus certaines féministes françaises à l’égard des personnes trans. Komitid s’est penché sur les fondements de la rhétorique des TERF (acronyme anglais pour trans-exclusionary radical feminist).

Montée en puissance d’un mouvement TERF en France

C'est dans les pays anglo-saxons que le phénomène des TERF est apparu voici quelques années, avec des figures comme J.K. Rowling, Maya Formater ou encore la LGB Alliance dont Komitid a parlé récemment.

En France, il y a d’abord eu Dora Moutot sur Instagram, et Marguerite Stern sur Twitter…

 

Et puis, le mercredi 12 février dernier, une tribune titrée « Question trans: les colleuses contre les féminicides se divisent et toutes les femmes sont menacées » est publiée durant quelques heures sur le site du Huffpost avant d’être supprimée*.

Dans ce texte, les internautes pouvaient lire : « Les femmes sont des êtres humains femelle, qui possèdent un chromosome X », « Quel sens auraient (...) les compétitions sportives féminines si des hommes peuvent s’y imposer d’une simple déclaration d’identité ? ». Cette tribune transphobe de 60 signataires marquait l'entrée en force des TERF, ces militantes féministes qui rejettent les personnes trans. Leurs arguments ne sont pas nouveaux. Beaucoup sont issus du livre L’Empire transexuel de Janice Raymond publié… en 1979. Mais pourquoi perdurent-ils ? Komitid a interrogé trois expert.e.s pour analyser leurs fondements.

1 ) « On est une femme quand on a une vulve »

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