Mpox : un premier cas d'un nouveau variant détecté, les autorités sanitaires invitent les populations à risque à se faire vacciner

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Personnes ayant des relations avec l'Afrique centrale, personnes à partenaires sexuels multiples, travailleuses et travailleurs du sexe sont invités à se vacciner ou à recevoir une injection de rappel.

Un flacon de vaccin contre le virus Monkeypox
Un flacon de vaccin contre le virus de la variole du singe - photo Wachiwit / Shutterstock

Un cas de Mpox ayant pour origine un nouveau variant, le clad I b, a été détecté au tout début de l’année 2025 en Bretagne.

Le Mpox, aussi appelé  « monkeypox » ou « variole du singe », est une maladie infectieuse qui se caractérise notamment par une éruption cutanée, qui peut être isolée ou précédée ou accompagnée d’une fièvre ou de ganglions. Un épisode épidémique s’était développé dans le monde en 2022 avant de se résorber dans le courant du premier semestre 2023.

Pour le moment, ce nouveau cas reste unique, et la malade infectée s’est remise sans problème, mais les autorités sanitaires françaises ont diffusé largement de nouvelles recommandations pour protéger les populations à haut risque et limiter la propagation de la maladie.

Ces recommandations concernent en premier lieu les personnes qui ont des liens étroits avec les pays d’Afrique centrale où circule activement le virus mpox. Elles s’adressent aussi aux personnes à haut risque d’exposition, à savoir :

  • les hommes ayant des relations sexuelles avec des hommes (HSH) et les personnes trans qui ont des partenaires multiples
  • les travailleurs et travailleuses du sexe et les personnes en situation de prostitution
  • les professionnels des lieux de consommation sexuelle

et celles et ceux qui partagent leurs lieux de vie.

Les personnes infectées par le VIH sont également menacées  par une forme particulièrement grave du Mpox, au point d’être mortelle chez celles ou ceux qui en sont au stade du sida.

La vaccination est la première des précautions à prendre pour se protéger et pour protéger les autres. Elle est réalisée par un médecin ou par un infirmier sur prescription médicale dans les centres de vaccinations désignés par le ministère chargé de la santé, en établissement de santé, dans certains CéGIDD (Centres gratuits d’information, de dépistage et de diagnostic), auprès d’un pharmacien ou d’un préparateur en pharmacie dans certaines pharmacies.

Le nombre d’injections est un peu complexe à déterminer. Généralement, la protection contre le Mpox est obtenu après deux injections à 28 jours d’intervalle, et trois injections pour les personnes immunodéprimées. Celles et ceux qui ont été vaccinés dans leur enfance avant 1980 n’auront besoin que d’une seule injection de rappel pour être protégés.

Une plateforme téléphonique d’information « Monkeypox Info service » est accessible gratuitement 7j/7 au 0801 90 80 69 afin de répondre aux questions et orienter vers les centres de vaccination.