La Fédération LGBTI+ se mobilise pour l'amélioration de la loi réhabilitant les personnes condamnées pour homosexualité
Les militants demandent aux députés de rétablir l'ensemble des mesures initialement proposées par le sénateur Bourgi, auteur du texte.
Le 6 mars, l’Assemblée nationale examinera en séance plénière la proposition de loi portant réparation des personnes condamnées pour homosexualité entre 1945 et 1982 adoptée par le Sénat le 22 novembre. Au moment où le texte est examiné par la Commission des lois, les associations membres de la Fédération LGBTI+ s’opposent à un vote conforme du texte adopté par le Sénat. Les militants demandent aux députés d’en améliorer la teneur.
Dans un communiqué, le porte-parole de la Fédération souligne « l’importance d’insuffler au texte son ambition initiale ». Il pointe la nécessité de reconnaître les persécutions de 1942 à 1945, et plaide pour des mesures réparatrices en faveur des victimes. Enfin, il souhaite la pénalisation explicite du négationnisme de la déportation liée à l’homosexualité pendant la Seconde Guerre mondiale.
Proposée par le sénateur Hussein Bourgi, la version initiale du texte était beaucoup plus ambitieuse que la version finalement adoptée par la haute assemblée, qualifiée de « version au rabais » par les militants LGBT+.
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