De moins en moins de personnes mariées ou pacsées en Angleterre et au Pays de Galles
Moins de la moitié des adultes vivant en Angleterre et au Pays de Galles sont dorénavant mariés ou en partenariat civil (équivalent du pacs français), une première.
Moins de la moitié des adultes vivant en Angleterre et au Pays de Galles sont dorénavant mariés ou en partenariat civil (équivalent du pacs français), une première, selon de nouvelles estimations de l’Office national des statistiques (ONS), a-t-on appris vendredi 26 janvier.
Selon ces données publiées jeudi et couvrant les années 2021 et 2022, 49,7 % des personnes âgées de plus de 16 ans vivaient dans le cadre d’une union légale en 2021, et encore moins (49,4 %) en 2022.
Mais malgré cette tendance globale à la baisse, de plus en plus de personnes choisissent de s’unir via un partenariat civil. Leur nombre a presque doublé en dix ans, passant de 120 000 en 2012 à 222 000 en 2022.
Les chiffres montrent également une hausse des unions entre personnes de même sexe : elles étaient 167 000 dans cette situation en 2022, contre 26 000 en 2015.
Au total, 61,3 % des personnes âgées de plus de 16 ans vivent en couple, que ce soit dans le cadre d’une union civile (mariage ou partenariat) ou d’une cohabitation.
Selon l’ONS, jamais depuis 1972 – date à laquelle remontent ses statistiques – le nombre de personnes vivant dans le cadre d’une union civile n’était tombé sous la barre des 50 %, même si les chiffres sont difficilement comparables dans la mesure où le partenariat civil n’existait pas à cette époque.
Ce dernier a été institué en 2005 pour les couples de même sexe, avant d’être étendu en 2019 aux personnes de sexe opposé.
Le mariage civil a lui été ouvert aux couples de même sexe en 2014, avec de premières cérémonies organisées à partir de 2015.
Le cabinet d’avocats Grayfords, spécialisé dans le droit de la famille, attribue la baisse du nombre de mariages à un changement dans les habitudes sociales.
« La perception sur le fait de vivre ensemble avant le mariage a radicalement changé au cours des dernières décennies », et donc « de nombreuses personnes ne ressentent tout simplement plus le besoin de se marier de nos jours », souligne-t-il ajoutant que le mariage implique aussi « des responsabilités légales en cas de séparation, que les personnes en situation de cohabitation n’ont pas ».
« Le coût peut également être un facteur », ajoute le cabinet, qui souligne que le prix moyen d’un mariage est désormais de « près de 30 000 livres » (35 000 euros).
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