Touché par le cas d'amis proches, Bruno Le Maire « poursuit sa réflexion » sur la GPA
Le ministre de l'Economie et numéro deux du gouvernement, Bruno Le Maire, a indiqué mercredi poursuivre sa « réflexion » sur la gestation pour autrui (GPA) à laquelle il était initialement hostile, après avoir été touché par le cas d'un couple d'amis.
Le ministre de l’Economie et numéro deux du gouvernement, Bruno Le Maire, a indiqué mercredi poursuivre sa « réflexion » sur la gestation pour autrui (GPA) à laquelle il était initialement hostile, après avoir été touché par le cas d’un couple d’amis.
Interrogé dans l’émission Quotidien sur TMC sur la GPA, interdite en France, M. Le Maire a indiqué y avoir été d’abord « profondément hostile pour une raison de marchandisation du corps », alors qu’il a été « un des rares dans (son) camp politique à défendre le mariage homosexuel ».
Il a confié avoir « un couple d’amis très proches » qui « viennent d’avoir un enfant par GPA : j’en discute avec eux, je regarde, j’observe, et on évolue », a-t-il dit, ajoutant que « ce qui leur arrive me touche ».
Il a confirmé que ce bébé était né à l’étranger, donc de manière considérée comme illégale en France.
« La disposition d’esprit principale quand on fait de la politique, c’est l’ouverture, ce n’est jamais se refermer sur ses certitudes (sinon) il faut passer à un autre métier », a-t-il ajouté.
Le ministre, qui se présente comme « marié depuis 25 ans, (ayant) quatre enfants, hétérosexuel », a notamment indiqué avoir « évolué » également sur la procréation médicalement assistée (PMA) pour laquelle il était initialement « sceptique » et à laquelle il est désormais favorable.
Désormais sur la GPA, « j’écoute, je comprends, j’essaie de voir quelles sont les attentes derrière, les problèmes de principes que ça pose, les problèmes éthiques », a poursuivi M. Le Maire.
Le nouveau premier ministre Gabriel Attal avait laissé entendre en 2019 qu’il ne serait pas contre une GPA « éthique » pour avoir un enfant, si c’était légal en France. Mais Emmanuel Macron s’est pour l’instant toujours opposé à cette mesure.
Le ministre de l’Economie était plus généralement interrogé sur les moyens de résoudre la baisse de la natalité à laquelle fait face la France actuellement. Mardi, Emmanuel Macron a annoncé vouloir notamment créer un « congé de naissance » et lancer « un grand plan » contre l’infertilité.
M. Le Maire pour sa part a estimé que « la clé est de permettre aux femmes de travailler avec une égalité totale entre les femmes et les hommes dont on est encore loin ».
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