Washington critique le président burundais pour ses violents propos réclamant la « lapidation » des personnes homosexuelles

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La diplomatie américaine a vivement critiqué vendredi 5 janvier la diatribe contre l'homosexualité du président burundais Evariste Ndayishimiye fin décembre.

Le Département d'Etat états-unien à Washington, en 2014
Le Département d'Etat à Washington, en 2014 - Mark Van Scyoc / Shutterstock

La diplomatie américaine a vivement critiqué vendredi 5 janvier la diatribe contre l’homosexualité du président burundais Evariste Ndayishimiye fin décembre.

« Les Etats-Unis sont fortement troublés par les propos du président Ndayishimiye visant certains Burundais vulnérables et marginalisés », a déclaré à la presse le porte-parole du département d’Etat Matthew Miller.

« Nous appelons l’ensemble des dirigeants du Burundi à respecter les droits inaliénables et la dignité », a-t-il ajouté, sans mentionner directement la communauté LGBT mais faisant clairement référence aux propos de Evariste Ndayishimiye le 29 décembre.

Le président burundais avait ce jour-là jugé le “mariage homosexuel” comme une « pratique abominable », appelant à « lapider » les couples de même sexe car ils ont « choisi le diable » et attirent la « malédiction » divine.

Dans ce pays de l’Afrique des Grands Lacs chrétien et conservateur, les relations entre personnes de même sexe sont sanctionnées de peines allant jusqu’à deux ans de prison.