Défaillances des fédérations sportives, lutte contre l'homophobie : la ministre Amélie Oudéa-Castéra auditionnée le 16 novembre
Cette commission de l'Assemblée nationale, dont la rapporteure est la députée Sabrina Sebaihi (EELV), planche entre autres sur les « violences sexuelles et sexistes » et « l'homophobie » dans le sport.
La ministre des Sports, Amélie Oudéa-Castéra, va être auditionnée jeudi 16 novembre à l’Assemblée nationale par la commission d’enquête parlementaire sur les dysfonctionnements des fédérations sportives, qui fait du remous dans le sport français.
L’audition est prévue le 16 novembre à 15H30, selon un communiqué de l’Assemblée, après celle de l’une de ses prédécesseures Marie-George Buffet.
Cette commission de l’Assemblée nationale planche entre autres sur les « violences sexuelles et sexistes » et « l’homophobie » dans le sport. Elle a suscité la crispation de certains cadres du sport français, dont le nouveau président du comité olympique (CNOSF) David Lappartient, qui avait dénoncé dans un courrier des « accusations outrancières ».
Entre hésitations, flous, inexactitudes, ou contradictions, les responsables de fédérations auditionnés ont souvent été mis en difficulté.
Après ses déclarations, le président de la fédération de gymnastique, James Blateau, s’est par exemple fait reprendre de volée le lendemain par Amélie Oudéa-Castéra pour lui rappeler les pouvoirs disciplinaires de sa fédération alors qu’il avait clamé son impuissance à sanctionner un entraineur maltraitant.
La députée Sabrina Sebaihi (EELV), rapporteure de la commission, avait par ailleurs dit à l’AFP « douter de l’exactitude de plusieurs déclarations » de dirigeants sportifs durant les auditions et n’exclut pas une saisine de la justice.
Mediapart avait mentionné de potentielles inexactitudes lors de l’audition du président de la Fédération française de tennis (FFT) Gilles Moretton, notamment sur la rémunération de l’ancienne directrice générale de la FFT Amélie Oudéa-Castéra, aujourd’hui ministre.
Contactée par l’AFP, la FFT s’est dite « à la disposition des pouvoirs publics pour leur apporter tout élément qu’ils jugeraient nécessaire et contribuer ainsi au bon déroulement de leur mission ».
Les écologistes avaient annoncé en juin lancer cette commission pour plancher sur les « dérives des fédérations sportives », les « violences sexistes et sexuelles, l’homophobie, le racisme et la corruption ».
Elle doit rendre ses conclusions courant décembre.
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